Nous avons trop souffert des crimes et terreurs perpétrés par nos militaires et policiers
3. sept., 2018
Si vous pensiez que l'annonce du dauphin par le raïs était un signe que dorénavant la constitution de notre République très démocratique du Congo sera respectée, vous avez eu la démonstration du contraire aujourd'hui. L'article 23 (Toute personne a droit à la liberté d’expression) a encore une fois été gravement violé par la police, notamment à Goma et à Bukavu. Les jeunes de la LUCHA tenaient à exprimer leur rejet de la machine à voter, à cause du haut risque que celle-ci devienne une machine à voler (des votes). Mais les uniformes bleus avaient reçu des instructions de nature à violer la constitution.
La police a littéralement frappé les manifestants pacifiques à l’aide de bâtons et de crosses d’armes. Au moins 5 blessés graves viennent d’être admis à l’hôpital Heal Africa à Goma.
Dans la ville de Bukavu, on a vu une répression avec des tirs de gaz lacrymogène. 21 manifestants ont été arrêtés, 7 blessés dont 2 graves.
A Kisangani, chef - lieu de la province de la Tshopo, la manifestation anti-machine à voter a été dispersée par la police sans incident majeur.
Une chose est claire: le peuple n'a pas droit à la parole dans notre République dictatoriale du Congo.
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