Nous avons trop souffert des crimes et terreurs perpétrés par nos militaires et policiers
9. janv., 2018
Quel est le bilan de la répression violente des manifestations du 31 décembre? Il n'y a personne qui le connaît. Nous pensons que les chiffres des victimes des manifestations du 31 décembre pourraient être plus élevés, explique à RFI Elizabeth Thornell, l'une des porte-paroles du haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. Nous n’avons pas d’information plus exacte, car nos collègues sur le terrain se sont vus refuser l’accès aux morgues, hôpitaux et aux centres de détention et ont été chassés de certains sites par les forces de défense et de sécurité.
Une telle attitude ne peut signifier qu'une chose: le gouvernement a encore des choses à cacher. Bientôt, on nous parlera encore de fosses communes pour des corps qui vont être évacués des morgues, sans documentation précise de l'origine de ces corps. Ce sera encore un enterrement de la honte.