Nous avons trop souffert des crimes et terreurs perpétrés par nos militaires et policiers
29. déc., 2017
Les transports en commun ne rapportent plus rien aux transporteurs à Mbujimayi. Les tracasseries des services de l’Etat sur la route asphyxient littéralement le secteur.
Sur une seule course, un taxi-moto est soumis à une dizaine de check-points où à chacun d’entre eux il doit payer un droit de passage. S’il ne le fait pas, la moto est saisie et amenée à la fourrière. À cela s’ajoute une ribambelle de taxes : taxe vélo, taxe stationnement, contrôle technique, police d’assurance, taxe parking, taxe mairie, taxe commune… Si bien qu’à la fin de la journée, le transporteur se retrouve bredouille : toutes les recettes du jour ayant été dépensées dans les tracasseries.